Post-BC

Cette année, le Post BC fonctionne comme un caméléon.

Défini par ses déplacements de formes multiples au sein d’une géographie éclatée, 

parfois empêchée, 

il use de la souplesse pour se plier, 

Il s’adapte pour ne pas perdre le lien. 

 

D’une nécessité liée au contexte, cette agilité est devenue une stratégie. 

Pour réinventer nos manières d’être ensemble, par écrans interposés ou à un mètre de distance, 

mais être ensemble malgré tout, et continuer les échanges.

Pour contourner les empêchements, et toujours revenir à nos engagements initiaux. 

Pour éprouver des rythmes de travail plus lents, plus latents, sans injonction à l’exposition,

et réfléchir à d’autres économies possibles, d’autres processus de création et de transmission.

Pour valoriser un espace dans lequel les recherches, croisées et entrelacées, multiplient les voix qui nous portent.

 

Le Post BC est un territoire parallèle. 

Il ne se revendique pas au centre en monopolisant notre engagement, mais s’insère par vagues dans notre quotidien.

Avec la même douceur, il laisse la place à nos vulnérabilités, aux savoirs partiels et non neutres qui affectent notre pratique. 

Il nous aide à porter attention aux modalités de réception de notre travail en nous posant la question de l’adresse, de la légitimité et de la générosité. 

L’école d’art devient alors, le temps d’une année, un espace de soutien technique et humain, une base pour une ouverture vers d’autres lieux et d’autres interactions.

 

Finalement, le Post BC est une rencontre – du troisième type – en territoire mouvementé. 

Celle de 7 jeunes artistes accompagné.e.s par trois enseignant.e.s, autour de l’envie commune d’envisager autrement le travail artistique.